Evy, artiste frontignanaise, nous revient, après un long silence. Et à Sète, au Grand Hôtel, rien de moins, pour une exposition, la première, « à l’extérieur », jusqu’au 2 juin. A l’extérieur, car Evy possède son musée personnel à Frontignan plage depuis 2010 et c’est surtout là, depuis qu’elle réside à Frontignan, qu’elle y a créé bien des événements artistiques, dans ces lieux plus adaptés à la masse et aux volumes de certaines de ses œuvres plastiques, à la mesure des « cris » qu’elle a déjà lancés, surtout à propos de l’avenir de notre environnement terrestre.

Le cadre exceptionnel du Grand Hôtel

Mais Evy (Yvonne)Grandrie, c’est aussi toute une vie consacrée à l’art, au dessin, à la peinture, à la sculpture et même à l’architecture, son grand projet titanesque de fontaine étant toujours dans les cartons des autorités éventuellement intéressées. Très active en Normandie dans la région de Granville, Evy nous est arrivée à Frontignan, avec sa personnalité et son talent, dans des lieux auparavant habités par…..un collectionneur de tableaux et décorés par un certain….Adrien Seguin ! C’est tout dire, de cette artiste, qui au gré des vents soufflés par les Muses, a  inlassablement poursuivi sa réflexion sur notre monde et ses créations, lesquelles se retrouvent donc, pour une petite partie, ses tableaux, au Grand Hôtel de Sète depuis ce mardi soir de vernissage.

Evy, plus présente que jamais.

Et si cette exposition a pu se tenir, c’est grâce à « IDofArts », un fonds de dotation et à sa fondatrice, Yvette Gallinaro, qui a su s’allier les bonnes grâces de plusieurs partenaires (« La Cure Gourmande »,le Domaine Puech Auger de Montpeyroux et « F.A.S. » une nouvelle entreprise sétoise –pour aménager, décorer, rénover- avec Franck Aimont ) pour mieux faire connaître les artistes, par le biais des entreprises, d’où la présence d’Evy au Grand Hôtel.

Avec Moni Grego, une visiteuse de marque!

Ce vernissage s’est déroulé sous les meilleurs auspices, avec une Moni Grego, subjuguée, a-t-elle dit, par « la puissance » de l’œuvre d’Evy ;

Avec Audrey Plévert, pour la poésie.

ainsi qu’une Audrey Plévert, autre muse du théâtre, de la poésie et de l’Art, qui a dit quelques-uns de ses poèmes sur des tableaux d’Evy, magnifiquement encadrés par la remarquable atmosphère 19è siècle du Grand Hôtel.

Cette exposition veut s’intituler « Mouvements et projections de ma vision sur la matière », une matière projetée, crachée sur la toile, pour signifier cette violence et cette pollution du monde qui nous entourent mais qui ménage, heureusement, quelques moments de douceur avec des nus approchés avec tendresse.

Mais encore une fois, les cris de fureur d’Evy sont restés au bord de la plage de Frontignan, sous forme d’œuvres plus volumineuses, prêts à s’envoler vers les espaces marins qui souffrent des attaques humaines, ce qui insupporte Evy. Laquelle, toujours vigilante et réactive, ressort ses armes artistiques pour continuer à nous protéger de tout ce qui menace….la vie, tout simplement.